La semaine dernière a eu lieu la conférence « Back to Basics » numéro 13 ! Vous pouvez retrouver le récit de quelques-une de ces conférences sur d’anciens articles de ce blog:
- Back to Basics 12 – « de l’humain dans les projets PLM »
- Back to Basics 8 – « PLM et Stratégies d’entreprise ?Comment convaincre votre Direction Générale de s’engager dans une stratégie P.L.M.? »
- Back to Basics 7 – « Gestion des modifications »
Cette 13 ème édition avait pour but de revenir aux fondamentaux suite à une première série de conférences dans lesquelles nous nous intéressions à un élément en particulier. C’est la problématique d’un sujet vaste comme le PLM. Il y a le risque de viser trop large et abstrait si on veut couvrir tout le PLM, et à l’inverse le risque est d’être limité et de n’intéresser que peu de monde si on choisit des sujets précis. Au PLMLab on essaye donc de découper les sujets possibles du PLM tout en restant assez haut pour répondre aux problématiques d’un maximum d’industrie. Et finalement, on revient de temps en temps aux fondamentaux comme dans cette 13 édition. La sélection de ce sujet a été validée par son succès validé par une salle comble de 80 personnes.
Le programme de la journée était le suivant :
Pascal Morenton, le président de l’association, a ouvert la conférence en rappelant les origines du PLMLab (créée en septembre 2010 à Centrale Paris) et la philosophie de l’association. Il rappelle la vision du PLM à l’aide de la métaphore du robot de cuisine multifonction qui se vend en vous faisant croire que vous pourrez tout cuisiner, sauf que si vous ne savez pas cuisiner, vous n’irez pas beaucoup plus loin. Cela ne reste qu’un outil.
Il suit son message d’ouverture avec une première présentation de ses observations sur les stratégies PLM des directions d’entreprises. Il y classifie 4 types de maturité PLM dans lesquelles il classe les entreprises (non classé par ordre de maturité)
- type 1:
– veille
– montée en compétences
– phase de cadrage à venir - type 2:
– projet plm en cours
– consolidation de compétences
– equipe projet en cours de formation - type 3:
– pas de projet PLM, manque de sponsoring
– actions locales
– identification de risques de type PLM - type 4:
– projet PLM lancé
– rien ne fonctionne comme prévu
– besoin d’un éclairage pour recadrer le projet
C’est ensuite Claude Korber qui a réalisé une présentation sur l’en-cours de conception
En apportant des questions:
- Un espace de travail c’est quoi et pour qui?
- Comment initier un espace de travail?
- Travaux dans l’espace de travail, que faut-il mettre sous contrôle?
- Comment passe t’on d’un monde à l’autre?
et en soulevant des risques
- Pourquoi il n’y a pas forcément création de références? (ex: problème du démarreur GM)
- Avoir plusieurs versions en cours
- S’attaquer au coût de gestion des références plutôt qu’au nombre de références
- Limiter par le métier le nombre de références
Jean Jacques Urban Galindo, réalisait ensuite une présentation en posant la question de la possibilité de couvrir le domaine fonctionnel PLM avec un seul logiciel.
Après le déjeuner, Denis Debaecker venait conclure ces présentations en posant la question des pré-requis à une démarche PLM.
Pour poursuivre la journée de conférence, il y avait une série de présentations plus succinctes, un peu plus déconnectées du thème principal.
- La présentation de l’AFIS (Association Française d’Ingénierie Système) par Jean Jacques Urban Galindo avec qui le PLMLab communique pour de prochaines actions communes
- La présentation du PDM implementor Forum Français par Christophe Guillermou de Dassault Aviation
- La présentation de la proposition de formation par Pascal Morenton et Claude Korber
- Et enfin ma présentation du projet PLMapi que vous aviez pu lire dans un précédent article de ce blog.
La journée s’est terminée sur l’assemblée générale ordinaire annuelle de l’association qui a permis de lancer de nouvelles actions avec notamment le lancement du Forum PLM réservé aux adhérents de l’association.
Partager :